L'AFP nous apprend que la boisson énergisante autrichienne Red Bull est en vente en France depuis le 15 juillet en dépit des réserves des autorités sanitaires, qui n'ont pu démontrer la dangerosité du produit. Cette boisson contient de la taurine, un dérivé d'acide aminé dont les effets sont encore mal connus, et dont l'ajout dans les produits alimentaires est interdit dans plusieurs pays. Les dangers potentiels du Red Bull sont d'ordre cérébral (hémorragie), neuropsychique (troubles, agitation, tachycardie) et rénal.
À l'inverse, l'exploitation et la commercialisation des produits dérivés de la feuille de coca est presque totalement interdite. Le Monde Diplomatique de mai dernier le déplore: la cocaïne n'est que l'un des 14 alcaloïdes présents dans la plante. Il peut être isolé et supprimé, comme le fait la société Coca-Cola depuis 1906. On pourrait alors imaginer une exploitation licite des vertus pharmaceutiques de la feuille de coca, économiquement intéressante pour les pays andins...
Sauf que les Etats-Unis ont pris soin, dans la Convention Unique sur les Stupéfiants qui en 1961, a mis hors la loi la coca, de réserver à la société Coca-Cola le monopole mondial sur l'usage licite de la plante "décocaïnisée".
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