Un
intéressant article du Monde Diplomatique de ce mois nous dévoile par quel miracle des tomates à moins de 2 euros le kilo sont disponibles, en plein hiver, dans nos grandes surfaces : récoltées encore vertes par des clandestins payés le tiers du coût d'un ouvrier agricole français, acheminées par des norias de camions souvent conduits par des Ukrainiens exploités, ces fruits se distinguent aussi par le choix d'une variété particulièrement dure, conçue pour résister au transport et aux diverses manipulations.
Le plus savoureux, si l'on peut dire, est que "le consommateur qui pense éviter [cette mauvaise qualité] en achetant chez le primeur de son quartier s'illusionne : lorsqu'une palette est refusée au cul du camion par une grande surface, il arrive souvent qu'on m'appelle pour me proposer la marchandise, avoue un grossiste."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire