Je me souviens d’un Vietnamien, un homme ayant plus de 70 ans, interrogé par Radio France, regretter avec élégance que le consulat de France à Hanoï lui ait refusé un visa touristique en vue de revoir la Sorbonne, où, une quarantaine d’années plus tôt, il avait soutenu une thèse sur la poésie de Victor Hugo. Pour dire ses regrets, il s’est mis à réciter Les Contemplations, apprises par coeur.
Tahar Ben Jelloun. Prix Goncourt 1987.
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